alaba
je retourne au jardin
où des hôtes m’attendent
là le cyprès blanc
le timide néflier
spectres nourris
de reflets lunaires
glissant sur le miroir des roseaux
et le jasmin
las à errer sans sommeil
dans l'allée des ombres
c’est la fin de l’automne
ultime tournant de la route
le froid siffle dans la moelle
reprends ton manteau de pluie
il ne sert de rien à se couvrir ici
devenu frêle à force de souffrir
ou bien est-ce cela aimer
la plainte des heures te porte
les étourneaux se dénudent
le ciel du sud laisse choir
ses plus belles étoiles
dans un drap d’indigo
nuit noire
laisse-moi mourir
ton cœur s’ouvre
je vois ton coffre à trésor
crépuscules d’ors ensevelis
Mougins, le 6 décembre 2005
où des hôtes m’attendent
là le cyprès blanc
le timide néflier
spectres nourris
de reflets lunaires
glissant sur le miroir des roseaux
et le jasmin
las à errer sans sommeil
dans l'allée des ombres
c’est la fin de l’automne
ultime tournant de la route
le froid siffle dans la moelle
reprends ton manteau de pluie
il ne sert de rien à se couvrir ici
devenu frêle à force de souffrir
ou bien est-ce cela aimer
la plainte des heures te porte
les étourneaux se dénudent
le ciel du sud laisse choir
ses plus belles étoiles
dans un drap d’indigo
nuit noire
laisse-moi mourir
ton cœur s’ouvre
je vois ton coffre à trésor
crépuscules d’ors ensevelis
Mougins, le 6 décembre 2005
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